• Et par le pouvoir d’un mot- Je recommence ma vie-Je suis né pour te connaître-Pour te nommer- Liberté.
    (Paul Éluard)

Le Ravin des Mûres : Tahure Septembre 1915

Si la guerre de 14-18 demeure une inconcevable barbarie, l’armistice du 11 Novembre 1918 fut un jour de fête pour des millions de Poilus,  pour tous les combattants encore vivants, de France et d’ailleurs.

Le sacrifice de plus de deux  millions de Français, morts et disparus a été magnifié et puis les souvenirs se sont estompés, les noms inscrits sur les monuments aux morts se sont peu à peu  effacés de la mémoire collective.

Pour lutter contre l’oubli, ce récit  rappelle la vie et la mort de l’un de ces Géants de 14-18, un Poilu ordinaire.

TAHURE !

Voilà un siècle que ce village champenois a été détruit, mais son nom résonne dans les oreilles des Français, comme Waterloo, Oradour-sur-Glane ou Verdun.
Les offensives devant Tahure ont été de vaines boucheries, d’inutiles cruautés, une défaite sanglante de la raison.
Entre l’automne 1914 et la fin de l’été 1918, 138.000 combattants Français et à peu près autant d’allemands ont trouvé la mort sur ces quelques kilomètres carrés de terre meurtrie, labourée par les tranchées, les mines et les obus.
Situé au pied de la Butte éponyme, le village de Tahure est entré dans l’histoire de la « Grande guerre », aux cotés d’autres villages détruits. L’ombre mémorielle de ces villages, hameaux et fermes anéantis est aujourd’hui conservée au sein du camp militaire de Suippes, qui renferme également une nécropole nationale et des ossuaires de dizaines de milliers de « Poilus inconnus ».

Un musée local rappelle cet interminable épisode sanglant  de la première guerre mondiale.

Émile Vincent en 1909

Émile Vincent en 1909

Le Ravin des Mûres est le récit de la vie et de la mort de notre ancêtre Émile Vincent, qui fut l’un de ces 138.000 combattants, tué au pied de la Butte de Tahure un soir de septembre 1915.

En un siècle, la végétation a reconquis l’espace ravagé et les ruines de Tahure, Perthes, les Hurlus, Le Mesnil, Ripont… ont  disparu sous la broussaille et les arbres. Et pourtant, en parcourant cet espace rendu à la nature,  on ressent, partout, un malaise fait de compassion, d’impuissance face à la barbarie. Les centaines de milliers de morts ne sont plus visibles, mais l’empreinte émotionnelle de leur sacrifice demeure, indéfinissable.

Aller sur place, poser ses pas dans ceux du disparu, c’est un moment rare. On en revient différent.

L’ouvrage illustré de photos est disponible gratuitement par téléchargement ou auprès de l’auteur,  au format pdf. ( V Contact)

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