Ce 24 décembre 1944 dans l’après-midi, j’avais accompagné mon père Henri dans les bois du plateau de Beauvais, pour y couper notre premier sapin de Noël, repéré au milieu de jeunes pousses.
Retour par le Chemin de la Messe, en évitant la rencontre avec Germain, le garde-chasse du Buisson, et l’arbuste était rangé dans la grange de la maison. Planté le soir même dans un moyeu de charrette réformé qu’Émile Brégé, charron du village, avait donné à nos parents, il allait être décoré par notre mère Lydie.
La guerre continuait encore en Allemagne, avec son cortège de privations et aucune décoration n’était disponible à Champcueil. C’est le génie maternel qui avait produit des guirlandes en papier, des bougies refondues, des étoiles de bristol peintes à la main… tout ce que nous allions découvrir le lendemain matin à notre réveil.
Étonnement émerveillé devant notre premier sapin de Noël !
Nous eûmes en cadeau, ma sœur aînée Janine et moi, un ersatz de jouet en « papier mâché » et une orange, procurée par Madame Fillot, épicière à Beauvais.
1944-2016 : soixante-douze ans ont passé ! Champcueil et ses Noëls ont bien changé, mais la fête demeure.
Amies – amis de Champcueil et de son histoire.
Bonnes fêtes de fin d’année et bon début d’année 2017,
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En galerie-cadeau, une courte anthologie des oiseaux sauvages qui peuplent encore les champs et les bois de Champcueil. Les photos, toutes prises à Champcueil ou à proximité, sont de mon frère Jean-Jacques, naguère farouche Nemrod, devenu chasseur d’images animalières. (Dernière photo, un « drôle d’oiseau » au meeting aérien annuel de Cerny, de Jean-Baptiste Salis.
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