• "Toutes les vérités commencent par des blasphèmes."
    (Georges-Bernard Shaw)

Portrait 3/3 G.Lemaitre à Champcueil 1943-1970

Troisième époque : G. Lemaitre à Champcueil, 1943-1970

Georges et Henriette . Jours heureux à Bondy, vers 1935

Torpédo Citroën des Lemaitre, arrivés en 1943

Totalement démunis, Georges, Henriette et la mère de Georges arrivèrent à Champcueil au cours de l’année 1943. La voiture qui les avait conduits chez les Colin des Montcelets n’était plus la pimpante limousine des années fastes. Georges avait remis en état de rouler une “Torpédo” Citroën des années vingt-cinq, qui rouillait sous un hangar à Bondy et c’est dans cette relique qu’ils étaient arrivés.

Famille Colin des Montcelets. Grands-parents, parents et enfants.  À l’arrière G et H Lemaitre. Vers 1945

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après quelques semaines passées dans la belle maison de ville des parents Colin, chemin de Beauvais, ils emménagèrent sommairement dans un logis de corps de ferme en déshérence, situé aujourd’hui 8 rue de Nainville.
Dans cette « maison des rats » comme l’avait surnommée Georges, ils n’occupèrent que deux pièces du premier étage restées salubres.

G et H Lemaitre en voisins à l’ancienne poste, avec la famille du receveur H.Pacory. 1947

 

Sans ressources, à un moment particulièrement sombre de l’occupation allemande, Georges était constamment à la recherche de subsides pour ses deux « femmes ». Presqu’en face de la “maison des rats”, se trouvait le bureau des P.T.T de Champcueil, et ce sont ces voisins d’en face qui furent particulièrement généreux avec ces nouveaux arrivants. Linge et mobilier de fortune, légumes du jardin familial, œufs du poulailler, conseils et autres menus services, le receveur des PTT Henri Pacory et son épouse Lydie, elle aussi employée au bureau des Postes, avaient l’habitude de rendre service. Henri était depuis 1940 le discret responsable de la Résistance locale, et avec Lydie, ils allaient secourir des résistants, des réfractaires au STO, ils  protégeront des Français de confession juive et des réfugiés juifs arrivés de pays de l’est.

Extraits de lettres de demande de ravitaillement. 1942-43

Durant les années d’occupation et de privations, ils avaient aidé de leur mieux nombre de familles corbeilloises et parisiennes à la recherche de produits alimentaires. Henri Pacory aura ainsi reçu plus d’une centaine de lettres de citadins à la recherche de provisions de bouche, des appels à l’aide auxquels il répondra de son mieux.

C’est le 22 août 1944, vers 16 heures, que Champcueil allait être libéré par les Américains de la 7th Armed Division du général Lindsay Mac Sylvester. (N1)

Le comité local de Libération à la tête duquel se trouvait Henri Pacory prit immédiatement possession de la mairie de Champcueil, destituant la “commission spéciale” qui gérait le village depuis 1941, pour le compte de l’occupant. Le soir même, un conseil municipal provisoire était nommé, comprenant sept membres : Henri PACORY, Président, Louis BARDIN et Fernand BOREL, adjoints, André BOULETREAU, Maurice HERVY, Fernand JANVIER et René VERGER, conseillers. Une proclamation à la population de Champcueil , transcrite ci-après allait être rédigée et portée à la connaissance des habitants… après les roulements de tambour du garde-champêtre .

« Au nom du Comité de Libération Nationale et suivant les ordres du capitaine Georges, commandant la région sud de Paris, le conseil municipal provisoire désigné et dont les noms suivent ont pris possession de leurs fonctions ce jour 22 Août 1944 à 23 heures.
 Bardin Louis
 Borel Fernand
 Bouletreau André
 Hervy Maurice
 Janvier Fernand
 Pacory Henri
 Verger René.
Le Président du Comité Local de Libération Henri Pacory assurera les fonctions de Président du conseil Municipal provisoire. Les citoyens Borel et Bardin seront adjoints.
Le Comité, en prenant possession de la Mairie adresse à tous les habitants de la commune sa reconnaissance et exprime son dévouement.
Il donne l’assurance de tout mettre en œuvre pour réaliser le mieux être et la bonne harmonie entre tous les citoyens. Les Forces Françaises de l’Intérieur assureront l’ordre. S’il est nécessaire, il sera fait appel à la gendarmerie.
Le conseil fait confiance à tous les Républicains pour que la France retrouve sa grande place dans le monde et que ses enfants, unis, se remettent avec courage au travail. Le Comité compte sur la bonne volonté de tous. Il aura à cœur de remplir la tâche que lui impose la Libération de la France. Il sera juste et énergique. Vive la France, Vive la République ! »

Roger Léonard, Préfet de Seine -et-Oise officialisera ce conseil municipal provisoire dans les jours qui suivirent. Les premières élections municipales d’après guerre se tiendront le 18 mai 1945.
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Citroën utilisée par G.Lemaitre pour le courrier. ( 1945-47)

À l’automne 1944, la vie rurale d’avant guerre reprenait lentement son cours, alors que les cartes de rationnement et les privations étaient toujours d’actualité.
Les PTT reprenaient également leur activité régulière et le receveur eut à mettre en place un service bi-quotidien de transport du courrier entre le bureau des PTT de Champcueil et la gare de Mennecy. Il sollicita Georges Lemaitre, qui disposait d’une voiture, et qui accepta avec empressement la proposition. C’est avec son automobile “hors d’âge” que G.Lemaitre allait effectuer quelques années durant ces trajets journaliers pour une rémunération dérisoire, mais précieuse.
Cette proximité de voisinage avec le ménage des postiers et les services rendus aux Lemaitre avaient créé de bonnes relations entre les deux familles. Lors de la préparation des premières élections municipale d’après guerre, Henri Pacory avait préparé une liste de douze conseillers municipaux, sur laquelle il figurait. Mais, considérant sa mission terminée après l’organisation des ces élections, il n’était pas candidat au poste de maire.

Conseil municipal élu en 1935. Le maire A.Catherina démissionnera en février 1941 refusant de servir l’occupant. (AD Chamarande)

Aux côtés de quelques anciens membres du dernier Conseil municipal d’avant guerre (N2)apparaissaient de nouveaux candidats-conseillers: Melle Sylvie Boucher, infirmière au sanatorium, André Charamon, père de Roger Charamon qui ouvrira une boucherie champcueilloise dés 1949, Émile Brégé, menuisier-charron d’anthologie, installé rue des Montils, deux membres de la famille Martin … et un nouveau venu Georges Lemaitre.
La liste fut élue. Elle comprenait MM Bardin, Bouletreau, Caron, Hervy, habitants de Beauvais, Melle S.Boucher, MM E.Brégé, A.Charamon, M.Martin, G.Martin, G.Lemaitre, H. Pacory, habitants de Champcueil et J.Colin des Montcelets.

G. Lemaitre aux Montcelets en compagnie du couple Colin et de leur fille et petite fille.             Vers 1948.

Aucun des colistiers n’ayant accepté le poste de Maire, H.Pacory proposa G. Lemaitre à la tête du conseil Municipal. Récemment arrivé, G. Lemaitre n’ avait eu aucune activité de résistance, mais il était disponible et il possédait le “bagout”de commercial qui convenait.
Et puis l’indemnité de maire nouvellement créée par ordonnance du 21 février 1945 allait lui fournir une petite rétribution vitale. Ce viatique modeste se montait en 1947 à 200 francs de l’époque par mois pour le maire et à 100 francs pour les adjoints.
C’est ainsi que le 18 mai 1945, Georges Lemaitre fut coopté maire de Champcueil par le conseil municipal. Il sera réélu à quatre reprises, lors des élections municipales d’octobre 1947 puis en 1953, 1959, et en 1965 jusqu’à son décès le 22 mars 1970.

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Camille Rosset curé de Champcueil de 1943 à 1958

Volontiers taquin, G.Lemaitre se moquait parfois de Camille Rosset, humble curé du village, (N3) mais il manquait rarement les services religieux. Nanti du paroissien romain de son père, Georges, accompagné de son épouse Henriette, assistait régulièrement à la grand messe du dimanche. Catholique pratiquant, il ne fut jamais adhérent d’un parti politique et ne se revendiquait d’aucun. Ses opinions politiques se résumaient à de l’opportunisme et à un anticommunisme larvé, mais il n’exposait jamais le moindre avis en public. Cette neutralité apparente lui aura laissé le champ libre pour obtenir des recours auprès de diverses personnalités. Ainsi, durant ses mandats successifs, il fit régulièrement appel à la sénatrice-maire de Rambouillet, Mme J.Thome-Patenôtre pour des règlements de litiges. (N4)

Le personnel de la ferme Colin des Montcelets vers 1948

Durant son premier mandat, de 1945 à octobre 1947, le conseil municipal comptait des élus solidement ancrés dans le village. Pas de grandes décisions structurelles à prendre, mais du concret visant essentiellement le redémarrage d’après-guerre. La mairie laissait du temps à son nouveau maire pour chercher l’activité professionnelle qui lui faisait défaut et ce sont ses cousins Colin qui allaient la lui fournir. Leur fille Marguerite avait épousé un grainetier établi à Mennecy et Georges envisagea une activité saisonnière avec leur concours. Le voyageur de commerce en papeterie qu’il était se fit fournisseur de plants de pommes de terre en clayettes !

Au début, il commanda à Armentières quelques sacs de plants qu’il mit à germer au rez de chaussée de la longère. Assez doué pour le « bricolage »,  il réparait ses automobiles, sa bicyclette, fabriquait des meubles de fortune…et il découpa et assembla les clayettes à partir de brassées de liteaux de peuplier bruts de sciage. Les plants déposés un à un, germes en haut, par Henriette, les clayettes garnies étaient vendues par le grainetier.

En 1947, des élections eurent lieu et le nouveau conseil municipal reconduisit G.Lemaitre. A l’ordre du jour de la nouvelle municipalité, se trouvait un projet déjà lancé l’année précédente : l’aménagement en bureau des P.T.T de la maison d’un ancien maire, Mr Monjallon, habitée puis vendue par son gendre Deroche.

Vue partielle de la façade de la poste.1950

C’est l’administration qui réclamait un local mieux adapté que la pièce unique de la fermette du 7 rue de Nainville qui servait de bureau des PTT depuis juillet 1914. La “maison Deroche” allait être aménagée en local d’accueil pour le public, avec deux guichets, une cabine téléphonique, un bureau pour le receveur et trois postes de travail pour deux facteurs plus le vaguemestre détaché du sanatorium G.Clemenceau.
La nouvelle Poste comportait une maison d’amis attenante, qui sera proposée à la location par le conseil municipal, lequel louera l’habitation au maire, G Lemaitre, pour la somme de 6.000frs annuels.

Henriette  Lemaitre (à droite)  à la fenètre de l’annexe de la poste vers 1950.

C’est ainsi que début 1948, Georges et son épouse Henriette allaient quitter la « maison des rats » et venir habiter définitivement ce local annexe de la Poste.
Les dépendances disponibles allaient lui permettre d’agrandir son commerce de pommes de terres qu’il livrera alors en sacs. Il achètera successivement des véhicules hors d’âge, des « Trèfles » Citroën entre autres et plusieurs camionnettes des années trente pour pouvoir livrer ses commandes. Il se dépannait souvent lui-même, réparant les pneus percés, allant chercher des pièces de rechange dans des « casses » d’automobiles.

G.Lemaitre vers 1956

G Lemaitre en livraison de pommes de terre. (Beauvais)

 

 

 

 

 

Il se fit ensuite mandataire, passant commandes de wagons entiers de plants de pommes de terres que les agriculteurs prévenus venaient directement chercher à la gare de Mennecy. Puis il abandonnera définitivement cette activité pour devenir représentant de commerce pour les produits phytosanitaires Kuhlmann.

C’est à cette époque qu’il achètera, toujours d’occasion, des 2 CV Citroën. Il conservera ce modèle de véhicule jusqu’à la fin de sa vie.  Il démarchait alors les agriculteurs de la région pour leur proposer toute une gamme de produits à partir d’échantillons. Pour sa formation technique, il ira à plusieurs reprises effectuer des visites-stages à Mazingarbe et d’autre lieux, dans le Nord.

G.Lemaitre maire officiant lors d’un mariage.
Champcueil vers 1960 date non précisée.

 

Château du Buisson avant transformation en IMP.

G. Lemaitre continuera cette activité jusqu’au milieu des années 60. Sa position de notable local l’avait placé en situation d’intermédiaire dans la vente de la propriété du Buisson par les frères Chaumien à Mr Cathalla, maire de Neuilly-Plaisance et homme d’affaires. Cette transaction réussie lui vaudra d’être “embauché” à 65 ans au Château du Buisson devenu IMP. Il y occupera des fonctions apparentées à celles de régisseur, qu’il conservera jusqu’à son décès le 22 mars 1970.

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Plusieurs initiatives envisagées sous le premier mandat de G. Lemaitre ne virent pas le jour. Ainsi du projet de création d’une salle des fêtes sur l’emplacement de la maison bourgeoise Leroy, bâtie face à l’église en 1874 et démolie en 1909, du comblement de la mare de Beauvais pour y édifier une chapelle à la demande de l’évêché, ou encore du creusement d’un puits dans le cimetière pour disposer d’eau.

Immeubles d’habitation à l’entrée ouest de Champcueil. (Photo Antoine Dilly-Pacory. Fev 2018)

Les travaux significatifs qui eurent lieu pendant sa mandature ont été l’aménagement de la poste au 18 de la Grande rue, comme nous l’avons évoqué, l’agrandissement du cimetière pour y accueillir les morts de tuberculose du sanatorium, avec un carré  pour les indigents et les sans famille. Le plus long chantier fut l’équipement en eau potable du village, mené dès 1956 et qui se poursuivra jusqu’en 1969 avec le raccordement des écarts et de la Padole. Il y eut encore le début des travaux d’assainissement dans le village et, plus controversée faute d’un plan d’urbanisme cohérent, la réalisation par la “Familiale d’Île de France” des immeubles d’habitation à l‘entrée du village au début des années 60.
Un véritable plan d’urbanisme et de développement de la commune verra le jour plus tard, sous la mandature d’ H.Carpentier, élu le 10 mai 1970, après le décès de G.Lemaitre.

Georges et son épouse Henriette, décédée en 1972, ont été inhumés dans le cimetière du village, à gauche, peu après l’entrée.
Une stèle en hommage au maire qu’il fut, a été érigée sur le côté de la tombe.

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Intimes de notre famille, Georges Lemaitre et son épouse étaient de toutes nos fêtes.

Georges et sa filleule Chantal 1955

Voisins, nous partagions à peu près tout, les petits tracas quotidiens et les petits bonheurs, les cornets de glace enfantins des jeudis, livrés par « Pédro » sur son tricycle et les repas de gala des Noëls ou communions. Pour l’une de ces festivités, Georges avait été le parrain de Chantal, ma sœur cadette.
Les soirs d’hiver, alors pré-adolescent, j’ai souvent aidé Georges à assembler ses clayettes à pommes de terre. Plus tard, jusqu’au début des années 60, il m’est arrivé de l’accompagner, à sa demande expresse, dans son activité d’édile municipale à Versailles, à Corbeil, à Paris… chez un notable, un notaire ou une châtelaine, lors de rendez-vous officiels.

Bon commercial, Georges Lemaitre maîtrisait les échanges et il avait une capacité d’adaptation sociale peu ordinaire.  Sa faculté à surmonter les difficultés matérielles ont aidé mon éveil au sens pratique, cette aptitude à concevoir quasi intuitivement la réponse à des situations techniques compliquées. Il lisait très rarement,  écartant les explications trop ardues à son goût et qui l’ennuyaient. En  bref il n’avait pas du tout l’esprit scientifique ni la curiosité qui allait avec. Il posait parfois, le plus sérieusement du monde, des questions sidérantes du genre : « Où va la flamme de la bougie quand on la souffle ? » (Sic !) sans attendre d’explications en réponse à ces “mystères”, d’ailleurs.

Stèle en mémoire de G.Lemaitre. Cimetière de Champcueil. Photo Chantal Pineau-Pacory 2018

Ceux qui l’ont connu conservent de lui le souvenir d’un homme affable, serviable, à l’écoute des autres mais un peu superficiel dans ses rapports humains, n’évoquant jamais ses misères personnelles ni son intimité. Georges Lemaitre a vécu les deux guerres mondiales qui l’ont marqué dans sa chair. En 1914, âgé de 19 ans, il fut l’un de ces huit millions de Poilus, ces Français ordinaires, ces patriotes ordinaires qui ont combattu  avec le même immense courage, pour que la France demeure la France.  Le 29 octobre 1916, il fut blessé grièvement, comme six millions  d’autres Poilus, ses frères d’armes. Lors de la “belle époque” qui suivit la boucherie de 14-18, il sut s’adapter et profiter de la paix civile retrouvée. En 1939, il sut faire face aux vicissitudes de l’existence et à des aléas politico-économiques déstabilisants.
En 1945, non préparé à cette responsabilité, il devint à 50 ans le maire de Champcueil, petit village de Seine et Oise, dont il allait représenter les habitants durant un quart de siècle.

Un Champcueillois ordinaire…  et peut-être un peu plus !

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NOTES:

N 1 La 7ème Division Blindée appartenait à la IIIème armée US du général Patton.
(Voir l’ Histoire de Champcueil TII, Page 157).

N 2 Le conseil municipal d’avant guerre était dirigé par Mr A.Catherina, maire démissionnaire le 10 février 1941 par refus de collaborer avec l’occupant. Il sera remplacé par une « commission spéciale » nommée par les allemands. Composée de trois personnes, la commission fut dirigée par Mr Laval, coiffeur parisien retraité, puis par Mr Mazure, agriculteur à Chevannes,  et enfin,  du 10 avril 1942  jusqu’à sa destitution le 22 août 1944 , par Mr Mignon, entrepreneur de Corbeil qui possédait des propriétés sur Champcueil. (CF champcueil l’histoire retrouvée TII P 131)

N 3 Camille Rosset (1898-1985) était alors le curé de Champcueil.
“ Poilu” de 14-18 avant d’être prêtre, C.Rosset sera incorporé à 19 ans en avril 1917. Il sera gazé et blessé à l’ouest de Reims le 16 août 1918, lors de l’ultime offensive allemande dite Friedensturm.  Il restera hospitalisé et convalescent jusqu’en août 1919 où il sera réincorporé dans l’armée. Il sera libéré de ses obligations militaires en juin 1920. Il entrera ensuite au séminaire de Versailles et il sera ordonné prêtre en 1928. Accompagné de sa sœur, l’inséparable et dévouée Marguerite Rosset, il sera curé de Champcueil de février 1943 à juin 1958.

(CF : Bernard Giudice)

N 4 Mme Jacqueline Thome -Patenôtre, fut ministre des gauches républicaine (RGR) puis sénatrice et députée-maire de Rambouillet sous la IVème république. Elle sera élue successivement sous les étiquettes RGR, PRG, GD, ED, FGDS, apparentée PS (1970-1978) et élue au parlement européen en 1984 sur la liste UPF de Simone Veil.

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